Société & Culture
Le Regroupement Éducation pour Toutes et Tous exprime ses préoccupations suite aux violences sexuelles et sexistes sur les filles et les Femmes en Haïti, notamment, à l’école, le REPT appelle au combat de l’impunité des violences faites aux sexes féminins en Haïti, selon une note publiée ce vendredi 25 novembre 2022, portant la signature du Directeur Exécutif, William Thelusmond.
« Seize jours (16) d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » tel est le thème retenu pour célébrer cette journée internationale. Ces activités prendront fin à l’occasion de l’anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre prochain.
Le Regroupement Éducation pour Toutes et Tous (REPT) exprime son indignation et son inquiétude par rapport à la situation difficile que connaissent les femmes et les filles dans le pays face aux violences des gangs armés répandues dans le pays, notamment à la capitale et les zones métropolitaines.
Selon l’organisme des droits humains à l’éducation, les femmes et les filles sont les cibles des violences des gangs armés qui agissent en toute quiétude et impunité dans le pays. Les femmes et les filles sont également victimes du phénomène de kidnapping en pleine recrudescence dans la capitale. Une situation d’insécurité qui s’impose depuis ces dernières années venant s’ajouter à la crise sociopolitique et économique du pays sous le regard indifférent des autorités, a-t-il souligné dans la note.
Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), a documenté 52 femmes et filles qui ont été victimes de viols collectifs, parmi elles, une fillette âgée de 14 ans n’est pas épargnée. Aussi 12 survivantes âgées de 18 à 25 ans, lors des affrontements armés à Cité Soleil allant du 7 au 17 juillet 2022, d’après un rapport de l’organisation daté le 16 août 2022, a fait savoir le REPT.
Selon cette coalition, le rapport de Rnddh a mentionné, plusieurs dizaines d’autres personnes ont été tuées lors des affrontements entre gangs rivaux à Croix-des-missions, en Plaine du Cul-de-sac, en mai 2022, selon des organisations de droits humains en Haïti. Cette violence engendrée par ces gangs armés également à Martissant, Bel-Air, Pernier, entre autres, contraint des milliers de familles à abandonner leurs maisons sans espoir d’y retourner.
Les violences des gangs et l’incapacité des dirigeants causent des milliers d’enfants en Haïti ne sont pas encore retournés à l’école, malgré les annonces du Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP). C’est une violation flagrante des droits humains à l’éducation, a fait savoir le Directeur Exécutif du REPT, Wiliam Thelusmond.
L’organisme de promotion et de défense des droits humains à l’éducation énonce sa préoccupation par rapport aux violences sexuelles et sexistes sur les filles, notamment, à l’école dans le pays. Ces pratiques sur les enfants menacent leur avenir à l’école par l’abandon de l’école et peuvent en résulter des conséquences psychologiques importantes.
Le Regroupement Éducation pour Toutes et Tous (REPT) appelle les autorités compétentes à prendre des mesures concrètes pour maîtriser et démanteler les réseaux criminels dans le pays et envisager des mesures nécessaires pour améliorer les conditions de vie de la population.
Rappelons, la journée internationale pour l’élimination de la violence à l'égard des femmes et filles célébrée le 25 novembre chaque année, a été proclamé par l’Organisation des Nations Unies en 1999.